Impression partagée sur ce film très bavard - au bout d'une heure il ne s'est pas passé grand chose si ce n'est des discussions qui se veulent profondes/cyniques/drôles sans que cela soit une réussite - et dans lequel le cinéaste se regarde un peu trop filmer.
Mais il y a l'ambiance générale de désenchantement, de déliquescence d'une société où les leaders politiques récitent leurs beaux discours de campagne électorale qui sont déconnectés de ce que l'on voit à l'écran.
Mais il y a l'ambiance générale de désenchantement, de déliquescence d'une société où les leaders politiques récitent leurs beaux discours de campagne électorale qui sont déconnectés de ce que l'on voit à l'écran.
Le point de départ - la personne qui braque son propre cercle de jeu, ses "supérieurs" faisant ensuite le ménage en désignant les responsables et en les faisant éliminer pour pouvoir recommencer de plus belle - m'a fait penser à la crise financière et aux banques "braquant" leurs propres clients. Les discussions de Cogan et du représentant de la mafia sont dignes de négociations avec des actionnaires (idée que l'on retrouve à la fin lorsque Cogan dit : America’s not a country, it’s a business. Now fucking pay me.)
Un peu de Tarantino, un peu de Cohen, mais cela reste malheureusement vain parce que peu incarné, trop froid.
Un peu de Tarantino, un peu de Cohen, mais cela reste malheureusement vain parce que peu incarné, trop froid.
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