1811
: Percy Shelley se fait exclure d’Oxford puis déshériter par son père
pour avoir écrit un livre scandaleux intitulé « De la nécessité de
l’athéisme ». Cherchant refuge chez ses soeurs, il y rencontre Harriet
qu’il va séduire et épouser. Après avoir défendu en vain la cause
irlandaise, il va se mettre à correspondre avec le philosophe Godwin
chez qui il fait la connaissance de Mary.
Athéiste,
républicain, végétarien, Shelley était en complète opposition avec la
société de son époque. C’est aussi un beau parleur charmeur qui prend
les choses comme elles viennent, ne se souciant pas des contingences
matérielles, désinvolte, vivant sa vie avec légèreté. Légèreté, entrain, que l’on
retrouve dans le dessin et dans le rythme virevoltant du récit. Les
couleurs passent du sombre (la société anglaise de l’époque) aux
couleurs vives (le personnage de Percy). On n’apprend pas grand chose
sur sur sa poésie -les débuts du romantisme anglais-, mais c’est une BD
vraiment sympathique.
Dédicace 2012
Le dessin représentant Byron me fait penser à quelqu’un… :
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