9 juin 2013

Neil Young - Live @ Bruxelles

Pfiou ! Quel samedi ! D'abord une séance de dédicaces avec Christophe Blain, séance sur laquelle je reviendrai quand j'aurai lu La Fille, puis concert avec le Loner.
J'avais décidé d'aller voir au moins une fois Neil Young sur scène. J'avais reculé en 2008 à cause du prix des places ; c'était encore plus cher, mais il fallait bien se décider... Et pourquoi pas profiter du retour du Crazy Horse ? Même si la set-list ne m'emballait pas plus que ça.
Et ça dépote ! ça démarre au quart de tour et c'est un déluge de guitares. Mais surtout la voix est là :-)
Le groupe est en super forme et semble soudé et vraiment très content d'être sur scène ; le concert est quand même très pro et n'autorise pas l'impro, juste quelques changements dans l'ordre des titres et 1 ou 2 changements de titres. 
On passera sur la "mise en scène" plutôt ridicule par moments (j'imagine la pauvre fille qui déambule sur scène, valise à la main, pendant Singer without a song quand on lui demande ce qu'elle fait dans la vie : "Moi ? Tous les soirs, je me promène sur scène pendant 3 minutes pendant qu'un vieux chante").
J'ai bien aimé l'auto-dérision du cheval fougueux qui galope fièrement (voir l'affiche du concert) et qui finit au pas avec un cavalier fourbu à la fin du concert.
Tous les soirs est joué au début l'hymne national du pays. En apprenant ça, je n'avais pas pensé que jouer la Brabançonne pouvait être cocasse... (mais je ne sais pas dans quelle partie linguistique se trouve le Forest).
 Walk Like A Giant finit - mais c'est une fin interminable....-  dans le bruit et les larsens. On n'attend qu'une chose c'est que l'orage annoncé arrive ; la pluie finira par tomber sur le le "no rain, no rain" de Woodstock (le premier qui dit "Like A Hurricane" a -malheureusement- perdu).
Après c'est l'accalmie avec Neil seul à la guitare et l'harmonica pour Comes A Time et Blowin in the Wind, titres très acclamés. Et après SWAS, la furie est de retour. J'ai eu un ptit coup de mou avec l'enchaînement  F*!#in' Up,  Surfer Joe And Moe The Sleaze, Welfare Mothers (titres qui ne m'intéressent pas spécialement mais où le groupe s'amuse bien).
Neil ne dit rien, même pas un Hello, mais on s'en moque, il est là, en forme et cela suffit ; pas besoin d'autre chose. Il parlera juste avant le dernier titre.
Voilà, j'ai enfin vu dieu sur scène, il me reste à voir ses (presque) fils spirituels le 25 pour clore la saison des concerts :-)
Le dernier titre joué hier soir :

2 commentaires:

  1. Merci pour le retour. Eh ben ça y est, Neil Young, c'est fait ! :-)

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  2. Aaaargh ! Ils ont joué Cortez the Killer 3 jours après :-(
    http://www.youtube.com/watch?v=Yxs3JMvJv-0

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