13 janvier 2013

Cogan : Killing Them Softly

Impression partagée sur ce film très bavard - au bout d'une heure il ne s'est pas passé grand chose si ce n'est des discussions qui se veulent profondes/cyniques/drôles sans que cela soit une réussite - et dans lequel le cinéaste se regarde un peu trop filmer.
Mais il y a l'ambiance générale de désenchantement, de déliquescence d'une société où les leaders politiques récitent leurs beaux discours de campagne électorale qui sont déconnectés de ce que l'on voit à l'écran. 
Le point de départ - la personne qui braque son propre cercle de jeu, ses "supérieurs" faisant ensuite le ménage en désignant les responsables et en les faisant éliminer pour  pouvoir recommencer de plus belle - m'a fait penser à la crise financière et aux banques "braquant"  leurs propres clients. Les discussions de Cogan et du représentant de la mafia sont dignes de négociations avec des actionnaires (idée que l'on retrouve à la fin lorsque Cogan dit : America’s not a country, it’s a business. Now fucking pay me.)
Un peu de Tarantino, un peu de Cohen, mais cela reste malheureusement vain  parce que peu incarné, trop froid.

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