5 juillet 2012

Main Square 2012 - J1 - Compte-rendu

De notre envoyée spéciale à Arras :


Main Square Festival 2012
Je n’ai fait que le 1er jour cette année. Globalement l’affiche manquait d’intérêt pour moi. Ce sont notamment des groupes comme Editors ou The XX qui m’ont motivée pour le Vendredi.
Petit aperçu :
La Grande scène a été inaugurée par The Maccabees, un groupe qui a apparemment déjà un beau succès outre-Manche. Des compos intéressantes grâce à des structures parfois un peu plus complexes que le traditionnel ‘couplet – refrain – couplet’, des changements de rythmes etc. De plus, le chanteur possède un beau brin de voix. Ça donne envie d’aller en écouter un peu plus.
Ensuite, The Subways : à la base, ce n’est pas trop mon truc ; du rock à la mélodie pop énergique, sautillant, mais ça marche super bien en festival, d’autant plus que le trio se démène pas mal sur scène : la bassiste et le guitariste (qui se partagent le chant) ne sont pas du genre à rester statique et du coup mettent rapidement le public dans leur poche. Le guitariste sera le seul artiste à ma connaissance à aller se frotter au public de plus près (un petit bain de foule).
Simple Minds ! C’était vraiment amusant de voir rappliquer les quadras (voire plus…) pour leur concert !  D’un coup, la moyenne d’âge a augmenté ! Le son très correct jusque-là a quelque peu été déséquilibré dans la 1ère partie du concert. Mais sinon, depuis le temps qu’ils sont sur le circuit, ils connaissent leur affaire, ils ont assuré un bon concert basé essentiellement sur des titres des débuts (à la base, l’actuelle tournée ‘5 X 5’ est composée de 5 titres des 5 1ers albums). Je n’ai jamais été ‘fan’ du groupe mais j’aimais écouter certains de leurs titres fin des 80’s – début des 90’s ainsi que l’album ‘Real life’. Ecouter en live ‘Don’t you forget about me’, ‘Waterfront’ ou encore ‘Someone somewhere in summertimes’ avec ces quadras qui connaissaient les paroles par cœur, c’était sympa !
Place à Garbage ensuite qui n’est pas un groupe tout jeune non plus mine de rien. Une prestation bien rodée, une chanteuse mise en avant. On a bien sûr eu les titres les plus connus (‘I think I’m paranoïd’ etc…), quant aux nouveaux, les connaisseurs ont l’air de dire qu’ils sont de bonnes factures. Personnellement, je n’ai jamais trop accroché à ce groupe alors je ne m’avancerai pas là-dessus.
Ensuite, je quitte ma place pour aller plus vers l’arrière de façon à assister à une partie du concert de Kasabian avant de partir sur la Green room pour Editors. Kasabian, c’est une grosse machine qui envoie le bois. J’avais aimé le 1er album mais je ne me suis plus trop intéressée à ce qu’ils ont fait ensuite. Cela dit, bon show. J’ai laissé passer le fameux et très efficace ‘Club foot’ avant de changer de terrain…
Editors donc. J’ai réussi à me caser au 2ème rang (derrière des italiennes survoltées, mais bon…). L’obscurité commençait à tomber, les jeux de lumière n’en ont donc été que plus mis en valeur. Le son très bon, même au bord. J’ai remarqué un changement de look pour les membres du groupe (les cheveux poussent, ainsi que la barbe…) et le guitariste remplaçant est celui des Airship d’après ce que j’ai entendu dire. Je suis toujours assez admirative de la rapidité du jeu d’exécution du batteur a constamment doubler les coups sur la charlet sur ces rythmes comme pour ‘Munich’ ou ‘Bones’, par exemple….pfff ! Difficile de rester de marbre. Quant au chanteur, pas de doute, il possède un charisme certain. Les nouveaux morceaux ne révolutionnent pas le style du groupe mais il semble en tout cas que les claviers aient été remis de côté (par rapport au dernier album en date). Bref, excellent concert, le public paraît conquis vu l’ambiance et d’ailleurs l’espace devant la Green room est bondé (d’où mon interrogation à l’origine quant à leur programmation sur la Green room et non la grande scène…).
Le temps de quitter les lieux pour rejoindre la grande scène, le show de The XX est commencé. Je prends donc le train en marche et j’avoue que j’ai du mal à me mettre dedans après l’ambiance électrique qu’il régnait chez Editors. J’apprécie plus la dernière moitié du coup. Ici c’est très cool, une atmosphère spéciale se créée entre la nuit tombée, les jeux de lumière et la musique du groupe. Evidemment, c’est particulier, il faut aimer ; je m’aperçois que pas mal de gens à l’arrière finissent par retourner sur la Green room (où va jouer Metronomy à ce moment-là). J’espère en tout cas avoir l’opportunité de les revoir en concert dans le bon état d’esprit (et pas coincé entre Editors et… Justice !).
Justice donc qui clôt la soirée sur la grande scène. Moi je mets les voiles (oui parce que bon, je suis censée être au boulot le lendemain à 8h et puis ce n’est pas ce groupe qui va me faire rester…) et je m’éloigne du site avec des bribes du concert de Metronomy qui m’accompagne sur le chemin (à ce sujet, incroyable comme ça raisonne, je comprends les riverains qui se plaignent des décibels à 2 kms à la ronde quand même...).

1 commentaire:

  1. Merci pour ce long compte-rendu. Les Maccabees, j'avais bien aimé le premier album. Mais je n'ai pas trop suivi l'affaire.

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